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							Côte d'Ivoire 
					
							
					         
							
							
							
							►Album 
				photos de la Côte d'Ivoire
							
							   
							
							
							
							►Fiche 
				Côte d'Ivoire 
							
								  
							
							
							
							Monnaie
							 Francs CFA 
				640FCFA = 1€ 
							
							Gazole   
							500 FCFA (0.781€) en zone rebelle et 615 FCFA en 
				zone gouvernementale 
							
							Température Ө26  °C à Ө43.5  °C 
							 
							
							Heure GMT  
							
							 
							 
														
								
								
							
														  
						
							
							
							▼ Situation 
				géopolitique
							
							Avec le problème des 
				élections sans cesse reportées il y a en ce moment de nombreuses 
				manifestations et des bâtiments administratifs saccagés, cinq 
				morts. 
							
							Les rebelles 
				tiennent le nord du pays, ils harcèlent les automobilistes pour 
				obtenir de l'argent et nous, nous refusons de financer des 
				oppresseurs. Un numéro a été créé, le 110  pour les cas de 
				harcèlement routier. 
							
							  
							
							  
														
								
								
							
														  
						
							
							
							▼ 6973 Km
							
							
							▼  24  
				février 2010 Ө jour 43.5°C
							
							Arrivée en Côte d’Ivoire par le poste de  POGO. 
							
							Arrêt au poste de douane on nous demande 2000cfa . On 
				recommence, pas de reçu, pas de monnaie. Palabres assez longs, 
				ils expliquent qu’ils ne sont pas encore organisés et n’ont pas 
				les reçus, que nous les aurons au bureau en ville. « Pas de 
				problèmes, nous paierons là où nous aurons le reçu » et nous 
				partons. Puis poste de police «Force  Nouvelle » ( Nous 
				apprendrons plus tard que ce sont les rebelles qui tiennent les 
				douanes du Nord et que depuis peu ils ont gagné des postes au 
				gouvernement.) Et ça recommence, ils nous demandent 5000cfa, 
				palabres, menace de rapport de notre part, ils refusent de 
				donner leur noms, je note l’endroit, l’heure, et Solange  commence à rédiger le rapport soit disant pour le donner à 
				Abidjan. Cela les impressionne et ils nous laissent partir sans 
				oublier de visiter le camping-car pour un nouveau soi-disant 
				contrôle.  
							
							   
							
							Deux km plus 
				loin, nouvelle barrière, poste « centrale » où ils nous 
				demandent 5000cfa. Cela devient une habitude. A nouveau menace 
				de rapport, ils s’en sortent en disant « vous ne nous aviez pas 
				dit que vous aviez un visa de 10 jours comme touriste ! OK, on 
				part gagnant gagnant ! 
							
							   
							
							50 m plus 
				loin, nouveau poste de police. 5000 CFA mais cette fois il a un 
				reçu c’est un laisser passer pour la voiture. OK on paye.
							A la sortie, il nous dit,” il faut passer à 
				la barrière » Nous nous avançons vers la barrière, ils sont 4, 
				il faut 1500 CFA pour la lever. Refus catégorique de notre part, 
				nous nous fâchons et ils nous laissent partir. 
							
							   
							
							Nous 
				pensions en avoir fini mais non, 5 km plus loin, un poste de 
				contrôle. Ils notent le numéro de la voiture et nous demandent 
				2500 CFA, refus catégorique, alors 1500 CFA. Nous avons refusé 
				catégoriquement en leur précisant que les touristes n’ont pas à 
				payer les taxes de contrôle. OK, ce sont des rebelles et ils ont 
				besoin de fonds mais ce n’est pas à nous d’alimenter leur 
				caisse. Nous pratiquerons de la même façon au 12 contrôles 
				suivant où ils essaient de nous extirper de 1500 à 2500 CFA à 
				chaque fois. Nous avons certainement « économisé » 50€ il n’y a 
				pas de raison, nous avons suffisamment payé pour le visa. 
							  
							
							Comment reconnaître les rebelles, 
				ils se partagent l'uniforme, un a les rangers, un autre le 
				pantalon, un autre la veste, le chef a l'uniforme kaki complet. 
							  
							
							Lorsque nous 
				faisons les courses en ville à Ferkessedougou nous voyons un adolescent 
				complètement nu, nous ne comprenons pas, est-il shooté ? Il se fait 
				houspiller par un passant. Le gars de l'hôtel nous dit que c'est 
				un sort, la mauvaise sorcellerie. 
							
							   
							
							Nous nous installons pour 
				bivouaquer à l'hôtel La réserve, qui est un peu ruiné mais le 
				gars est très sympa, nous discutons pas mal avec lui, il n'y a 
				pas d'eau et l'électricité doit arriver à 18H00 ce qui fut le 
				cas, par contre l'eau n'est jamais venue et j'ai fait le plein à 
				partir d'un fût. 
							
							   
							
							Point GPS de l'hôtel La Réserve N09°34.860' W005°12.308' 
							  
							
							L'eau de la douche dans la case 
				mobile doit tourner autour des 45°C et ne nous rafraichit guère 
				mais c'est mieux que zéro degré . 
							  
							
							Pour le repas comme l'électricité 
				est coupée 12 heures par jour, et ce dans toute la Cote d'Ivoire, 
				et tous les jours depuis un mois, il a donné congé à son 
				cuisinier et propose d'aller nous chercher le repas au resto pas 
				loin. Nous avions 
				commandé du poisson, celui de Solange est délicieux, à ma 
				première bouchée je recrache tout car le mien à du venir à pied, 
				notre hôtelier repart en scooter m'en rechercher un, il ramène un poulet 
				bicyclette en me disant sans électricité c'est difficile de 
				conserver du poisson, oui j'ai gouté et le poulet est ce que ça 
				se conserve bien ? 
							
							   
							
							Il nous présente à un copain qui 
				peut nous servir de guide à Kong ainsi qu'au  sous-préfet de 
				Kong. 
							  
														
								
								
							
														  
						
							
							
							▼ 7097 Km 
							▼  25  
				février 2010 
							Parc de la 
				Comoé 
							Ө matin 26°C Ө jour 
				39.5°C
							
							Nous quittons  
				Ferkessedougou (Féké)  pour prendre la piste de Kafolo (Parc de la 
				Comoé), tout commence très bien par une large route en latérite 
				(Gravel road) puis elle se dégrade au fur et à mesure, la carte 
				Michelin l'indique très bien c'est une piste améliorée, pas 
				technique nous n'avons jamais fait de trial ni utilisé les 
				blocages de pont, c'est une piste avec des trous et des bosses 
				quand il y a des gros trous et des grosses bosses c'est pénible, 
				et quand les deux s'ajoutent c'est chiant. Mais nous avons 
				beaucoup aimé cette piste 
							♥♥♥, 
				les villages traversés sont traditionnels, 
				nous sommes dans l'authentique, les gens sont gentils, nous nous 
				sentons en sécurité, mais les locaux ne semble pas toujours 
				rassurés alors nous les saluons en Malinké."ANNIKE" 
							
							 
							
							
							Piste de Kafolo Parc de la 
				Comoé 
							
							   
							
							Les rebelles aux barrages de 
				contrôle ne réclament pas d'argent, car nous leur annonçons que 
				nous allons visiter Kong avec le sous-préfet qui arrive derrière 
				nous, mais ils demandent si nous avons 
				quelque chose pour eux, deux fois nous avons donné à manger à 
				des rebelles perdus dans la brousse et complètement affamés. 
							
							  
							
							A midi nous avons fait 70 Km en 
				quatre heures, là je vous la fais comme dans le film camping 
				"Salut René 7H22 depuis Auxerre .......Salut Riton 7H22 depuis 
				Auxerre ......." 
							
							   
							
							Nous ne voyons aucun animal, à 
				part le bétail et un chat de brousse qui traverse la piste. 
							  
							
							
							A  30 Km de Kafolo la piste 
				devient meilleure, elle est sablonneuse donc moelleuse ce qui repose 
				les amortisseurs et le chauffeur, 
							il y a deux petits 
				ponts dont la latérite est ruinée entre les deux, 
				mais cassé de chaque coté donc pas de dévers, il n'y a qu'une 
				trajectoire possible et il ne faut pas la rater. 
							
							   
							
							Arrivé à Kafolo nous allons au 
				Kafolo Safari Lodge mais nous ne pouvons pas rentrer car le 
				portique est trop bas, nous bivouaquons devant l'hôtel et à coté 
				du gardien, sur le parking ... des avions ! Car les clients 
				viennent ici depuis Abidjan sur des bimoteurs. 
							
							L'endroit est situé sur le chemin 
				du fleuve et nous voyons passer les femmes avec les bassines 
				d'eau sur la tête. Même les petites filles sont de corvées et 
				les bassines sont plus grandes qu'elles, pourtant elles ont 
				l'équilibre assuré. 
							  
							
							
							  
							
							  
							
							
							◄ Corvée d'eau à 
							Kafolo 
							  
							
							En échange du parking, nous 
				dinons à l'hôtel, c'est très bon et très copieux, attention tout 
				de même à l'eau gazeuse et la bière, sans bulle car de 2008 ! Joli parc avec 
				un petit zoo sympa, la piscine est belle mais occupée par les 
				canards, nous leur laissons la place. Nous réservons pour demain 
				une sortie safari avec piquenique, le prix est très correct il 
				nous surprend même il faut dire qu'ils n'ont pas vus de client 
				depuis huit jours, nous ne nous attendons pas à 
				grand chose, comme disent les africains il faut de la chance. 
							  
							
							 
							
							
							Solange avec les singes 
							  
							
							Point GPS du Kafolo Safari Lodge N09°35.248' W004°18.727' 
							  
														
								
								
							
														  
						
							
							
							▼ Le 26 février 2010 - Parc de la Comoé
							
							Départ à 7H00 pour un retour à 
				18H00, nous partons en safari dans le parc avec le chef du 
				village qui conduit le Nissan Patrol 
				zébré du Kafolo Safari Lodge, Il y a en plus de nous deux un 
				guetteur, Annick notre hôtesse et le chauffeur, chef du village 
				quartier musulman,  qui n'a qu'un œil et l'autre en verre tout blanc est impressionnant sur une 
				peau noire, ce qui fait quatre paires d'yeux et un œil pour 
				observer la faune. 
							  
							
							
							  
							
							Les  pistes sont très bonnes 
				et à part la descente et la montée du passage du gué on pourrait les 
				faire en Kangoo. Nous voyons un gros groupe de mangoustes, un 
				gros calao et des bubales. 
							
							   
							
							  
							
							A midi ils nous ont préparé un 
				repas près du fleuve, un pick up est là avec trois personnes, le 
				cuisinier de l'hôtel fait tout sur place avec du frais c'est 
				aussi bon qu'au restaurant de l'hôtel. Ils ont aussi préparé 
				un bar avec cacahuètes et frites d'Igname, une table avec nappe 
				et une natte pour faire la sieste et trois feux autour de nous 
				pour éloigner les insectes.  
							
							  
							
							  
							
							Crudités en entrée, brochettes de 
				capitaine avec pommes sautées d'igname, alocos, purée d'oignons 
				tomate, et comme dessert crêpes avec de la papaye fraîche, c'est 
				vraiment extra !  
							
							    
							
							L'après midi notre chauffeur fait 
				du hors piste et cela change complètement l'aspect du parc, nous 
				ne sommes plus sur des pistes balisées évidemment nous sommes 
				secoués. Nous passons dans des sous bois, entre des rochers, sur 
				des crêtes au bord du fleuve, nous voyons plusieurs fois des 
				singes et des  cobes de buffon. 
							
							  
							
							Cette ballade 
							♥♥♥ 
				restera pour nous mémorable, l'organisation de Kafolo Safari 
				Lodge y est pour beaucoup, nous pensons que faite seuls, la visite 
				aurait été banale. Nous leur imprimons quelques photos et ils sont très 
				heureux. 
							
							   
							
							Nous apprenons par la TV que le 
				nouveau gouvernement est formé et que le premier conseil des 
				ministres a eu lieu aujourd'hui, ils font des appels au calme et 
				à l'arrêt des manifestations. 
							
							  
							 
							 
							
							Nous discutons dans la soirée 
				avec Annick et lui expliquons comment s'est passé la prise de 
				visa à Bamako, le comportement du fonctionnaire, le prix, elle 
				nous dit que pour eux c'est pareil, pour venir de Féké à Kafolo 
				le taxi brousse met 2 jours et à chaque barrage ils font 
				descendre tout le monde jusqu'à ce qu'ils paient, c'est très 
				fatiguant pour les anciens. Les barrages font payer les bergers 
				500 FCFA par tête, comme ils ne peuvent pas payer ils font de 
				grands détours. Nous apprenons que officiellement il n'y a plus 
				de barrage, ils ont été levés quand les rebelles sont rentrés au 
				gouvernement, bon d'accord mais nous ne nous voyons pas dire au 
				prochain barrage que c'est illégal, les gars ont quand même des 
				kalachnikov. 
							
							   
														
								
								
							
														  
						
							
							
							▼ 7293 Km 
							▼  27  
				février 2010 
							Niakaramandougou  
							Ө matin 27°C Ө jour 
				39.8°C
							
							C'est la deuxième 
				nuit que nous n'utilisons pas la moustiquaire tropicale, nous 
				respirons mieux car les nuits sont très chaudes. 
							
							   
							
							Ce matin c'est le 
				départ vers Kong, nous faisons le plein d'eau pendant que 
				Solange fait visiter la case mobile à Annick. 
							
							   
							
							Nous retournons sur 
				nos pas jusqu'à l'embranchement de la piste de Kong en passant 
				par les deux petits ponts dont la latérite est ruinée entre les 
				deux, et à partir de l'embranchement c'est du trial jusqu'à 
				Kong, nous utiliserons quatre fois le blocage de pont, lors de 
				la pause café un cycliste fait demi tour pour nous dire que les 
				deux ponts qui suivent sont cassés et qu'il faut descendre dans 
				le "trou", nous sommes au courant, c'était hard. Dans certains 
				coins les gens ne sont pas très rassurés de nous voir, nous les 
				saluons, deux petits bergers s'enfuient, nous voyons deux femmes 
				seins nus, c'est rare. En dehors des zones trialisantes il y a 
				de nombreux passages très sablonneux, ca repose. 
							
							   
							
							A Kong nous faisons 
				un petit tour rapide avec photos des mosquées et prenons la 
				piste de N'Golodougou, c'est une bonne piste qui est en cours de 
				rénovation, il y a donc de nombreux contournements ou des 
				passages sur les tubes en cours de remblaiement. Au passage d'un 
				barrage il y a problème bien entendu, nous n'avons pas d'ordre 
				de mission, nous ne nous sommes pas fait enregistré à Kong ???
							 
							
							   
							
							Coup de fil au 
				commandant, il faut faire demi tour, nous argumentons en disant 
				que nous n'avons pas assez de gazole et ne voulons pas rouler de 
				nuit, nous leur donnons une fiche et Solange demande à parler au 
				commandant qui se la pète, nous ne savions pas qu'il fallait 
				s'enregistrer ......... nous nous excusons ........... la 
				prochaine fois nous le ferons, quinze minutes et on repart. Je 
				vous raconte celle là car les autres barrages c'est toujours le 
				même harcèlement. 
							  
							
							La piste est moins 
				authentique que celle de Féké mais ça roule bien elle se termine 
				d'ailleurs en route en latérite. 
							
							  
							
							Goudron / entrée 
				piste N'Golodougou - Kong N09°08.012' W005°09.859' 
							
							   
							
							Nous prenons le goudron en 
				zigzagant à cause des nids d'autruche, puis ensuite en zigzagant 
				à cause des branchages indiquant que la DDE locale a rebouché 
				les nids d'autruche au béton. 
							
							   
							
							La végétation a changé depuis 
				Kong, c'est très vert et il y a de l'herbe verte. 
							
							   
							
							Arrivé à Niakaramandougou (Niaka) 
				nous allons bivouaquer à l'hôtel maquis de la vallée de Niakara tenu par un 
				luxembourgeois (qui mérite d'être connu)  installé ici depuis dix sept ans, 
				Nous sommes sur 
				le parking devant l'hôtel qui est gardé, ici non plus pas d'eau, 
				et l'électricité tous les deux jours. 
							
							  
							
							Pour le restaurant ils nous 
				proposent du poulet, je leur dis que je ne suis pas trop "poulet 
				bicyclette" le patron dit au chef "il faut leur faire un poulet 
				chaire" ????? chaire ou cher ? C'est un éleveur de poulet, sa 
				ferme est en contre bas au frais ! 
							
							   
							
							Point GPS de l'hôtel maquis 
				vallée de Niakara à Niakaramandougou (Niaka) N08°39.556' W005°17.132' 
							  
							
							Petite discussion avec le patron 
				de l'hôtel sur le folklore du pays, il nous annonce qu'il y a 
				encore six barrages jusqu'à Bouaké ...... seulement ! 
							  
							
							
							  
							  
														
								
								
							
														  
						
							
							
							▼ 7532 Km 
							
							
							▼  28  
				février 2010 Ө matin 25°C Ө jour 
				35°C
							
							Nous prenons la 
				route vers Yamoussoukro étonnamment "fraîche" 29-30°C et nous 
				roulons sans clim. Les barrages sont toujours aussi folkloriques 
				mais sans harcèlement, nous donnerons une bouteille d'eau à des 
				assoiffés. A Tiébissou nous nous faisons refouler à un barrage, il 
				faut aller chercher un laisser passer à la douane, ils réclament 
				50'000 FCFA mais n'ont pas de facture comme de toute façon il 
				faut aller chercher la vignette à Yamoussoukro  nous 
				payerons là bas. 
							  
							  
							  
														
								
								
							
														  
						
							
							
							▼ Basilique de 
				Yamoussoukro (La plus grande basilique du monde) 
							♥♥♥
							
							Nous sommes venus 
				pour la voir et cela vaut le voyage, elle est vraiment 
				magnifique, les matériaux de construction sont de qualité et 
				les techniques employées sont très intéressantes, notre guide 
				est cultivé et sa prestation est irréprochable. Lors de la 
				présentation d'une statue de la vierge Marie qui salue de la 
				main droite (l'original à Rome, elle salue de la main gauche 
				tenant Jésus à droite) j'apprends qu'en Afrique noire on salue toujours de 
				la main droite, avec la main gauche ce n'est pas poli. Désolé, 
				toutes mes excuses à tous ceux que j'ai salué de la main gauche 
				en tenant le volant de la main droite.  
							
							  
							
							  
							
							  
							
							A ne pas  manquer le 
				système de climatisation sur le haut des prie Dieu cela donne 
				envie de faire une prière, mais aujourd'hui il n'est pas en 
				service, dommage, la prière attendra.  
							  
							
							
							Il y a un vitrail où le président
							Félix 
				Houphouët-Boigny est représenté rentrant à Jérusalem avec Jésus 
				! 
							  
							
							Cette basilique a été entièrement financée avec 
				les fonds privés de Félix Houphouët-Boigny, inaugurée en 1991 par Jean Paul II 
				. Puis Félix Houphouët-Boigny l'a donnée au Vatican,  Elle doit être 
				une grande fierté pour les Ivoiriens, mais sans vouloir jouer 
				les rabat joie, ce serait préférable  que tous les 
				habitants aient de l'eau. 
							
							   
							
							On peut se poser  
				la question de savoir d'où est venu l'argent et imaginer l'égo 
				démesuré du président pour faire réaliser un tel projet, mais je 
				ne vais pas critiquer car je suis d'un pays où il y a le centre 
				Pompidou, la bibliothèque Mitterrand, et bientôt le musée 
				Chirac. 
							
							  
							 
							
							Point GPS de la  
							
							Basilique de 
				Yamoussoukro NN06°48.853' W005°17.367' mais elle est visible de 
				partout.   
							
							Puis nous allons à 
				la douane pour faire marquer sur le laisser passer que comme 
				nous retournons sur nos pas et qu'ils n'ont pas de  
				vignette touristique inférieure à deux mois,  nous n'avons 
				pas à payer  et nous économisons 50'000 FCFA, mais 
				Solange a du palabrer un bon moment. 
							
							  
							 
							
							Point GPS de  
				la douane de Yamoussoukro N06°48.227' W005°15.068' (en face de 
				l'hôtel Président ) 
							
							
							  
							 
							
							Puis nous allons au 
				bar de l'hôtel Président, la clim fait du bien, puis repas 
				barbecue sympa 
				au bord de la piscine (15€ pour 2)  et cybercafé où nous publions une partie 
				du site car il y a pas mal de vidéos. Il fallait que l'on publie 
				car on s'inquiète dans les chaumières, merci Dieter. 
							  
							
							Bivouac sur l'énorme 
				parking de l'hôtel Président, il y a des gardiens avec chiens. 
							
							  
							 
							
							Point GPS  
				de l'hôtel Président  à Yamoussoukro N06°48.227' 
				W005°15.068' 
							  
														
								
								
							
														  
						
							
							
							▼ 7921 Km 
							
							
							▼  1  
				mars 2010 Ouangolodougou 
							Ө matin 26°C Ө jour 
				40°C
							  
							
							Pour le piquenique 
				nous prenons une piste à droite, un cycliste s'arrête pour me 
				saluer en se touchant les bras, je lui serre la main et il me fait 
				comprendre dans sa langue qu'il me salue et s'en va, plus tard 
				une femme et une fillette avec leurs bassines sur la tête sont 
				visiblement apeurées, lorsqu'elles passent devant moi je leur 
				dit bonjour en Bambara, elles comprennent  et me font un 
				grand sourire de leurs dents blanches, la femme me demande en 
				faisant signe si elle peut prendre les bouteilles vides ( qu'ils 
				appellent bidons) que nous laissons toujours pour les locaux car 
				c'est leur "Tupperware" pour qu'il y mettent en autre la farine 
				de manioc, comme il y a cinq bouteilles je lui met dans un sac 
				plastique. Elle est heureuse. 
							
							   
							
							Nous prenons la 
				direction de Bouaké afin de suivre notre stratégie d'éviter les 
				pistes par Man ou Odienné. Sur la route un mini bus est en panne 
				Solange voit qu'ils  sont exténués et demandent à boire, 
				moi je ne vois rien car je cherche à contourner les nids de 
				poule, nous nous arrêtons et nous leur donnons de l'eau, des 
				bananes et un ananas. 
							
							   
							
							Arrivés en zone 
				rebelle les passages sont cool, des fois on rigole, puis plus on 
				monte vers le nord ça se corse, je ne vais pas refaire la même 
				litanie qu'à la descente, juste deux anecdotes, à un contrôle un 
				peu hard alors que  je règle le péage, Solange se débat avec 
				les harcèlements habituels quand un gars nous demande d'aller 
				voir le  chef de poste, nous lui demandons deux fois où se 
				trouve le poste car d'habitude nous les voyons sous leur 
				paillote, ici ça ressemble à un poulailler ruiné et on ne les 
				voit pas donc nous ne serons pas visible, nous refusons 
				d'obtempérer, comme chacun reste sur sa position, je mets le 
				frein à main, coupe le moteur et déclenche les feux à éclats 
				avant et arrière, je suis devant la barrière mais la circulation 
				passe, une minute après la herse est poussée et ils nous font 
				signe de passer. A un autre barrage ils nous cherchent des poux 
				et veulent contrôler la cellule, même scénario et gênés ils nous 
				laissent passer, tient j'ai peut être trouvé un truc. 
							
							   
							
							Nous nous arrêtons 
				pour bivouaquer à l'hôtel de la paix à  Ouangolodougou, il 
				nous invite a visiter le night club à coté, ça doit être un cousin, 
				bof une boite de nuit quoi, c'est pas notre truc. 
							  
							
							Point GPS de  
				l'hôtel de la paix à  Ouangolodougou N09°57.888' 
				W005°08.742' 
							  
							
							L'électricité doit 
				arriver vers 18H00 et l'eau 2H après, ce fut le cas mais le 
				débit est très faible, mais il y a de l'eau ! 
							
							   
							
							Le gérant de l'hôtel 
				est Sénoufo, je lui dit que j'ai lu un article hier sur eux car 
				un de leur leader qui veut rétablir leurs identité, comme il me 
				demande quel journal je lui dis " Le temps", c'est le journal du 
				président ! Je comprends maintenant l'article épouvantable sur 
				Sarkozy. 
							
							   
							
							Nous prenons une 
				chambre avec la climatisation, il y a une douche mais pas d'eau, 
				ils nous ont mis un seau mais sans écuelle, je ne prends pas de 
				photo de la chambre je ne veux pas faire honte à ma famille.
							 
							  
														
								
								
							
														  
						
							
							
							▼ 8334 Km 
							
							
							▼  2 mars  2010 
							 
							
							Ө matin 26°C Ө jour 
				40°C
							
							Nous remontons vers Pogo pour 
				rejoindre le Mali à l'avant dernier barrage ils demandent 
				10'000FCFA pourquoi pas ! Le garde barrière nous reconnait, il 
				ne demande rien mais il est tellement sympa que Solange lui donne deux 
				sifflets jaune fluo, nous avions expérimenté ça à un poste ça 
				sifflait de tous les cotés, Solange en a trouvé au marché, donc 
				si vous passez par là, vous saurez que les cons qui ont donné 
				des sifflets aux rebelles excités c'est nous !   
							
							  
							
							Au dernier poste nous retrouvons 
				le chef "Mc Gyver", cette fois ci c'est un béret rouge qui joue 
				le méchant, nous discutons avec "Mc Gyver" et comme cette fois 
				il ne demande rien et est  sympa, nous lui offrons un couteau 
				chinois. Nous espérons que cela le fera réfléchir sur le 
				comportement à tenir. Nous n'avons payé aucun barrage en Côte 
				d'Ivoire. 
							  
														
								
								
							
														  
						
							
							
							▼ Nos remarques
							
							Nous avons aimé ce 
				pays et ne regrettons pas ce voyage.  
							
							  
							
							La population est 
				vraiment sympa que ce  soit en ville, dans les villages ou 
				en brousse. Les enfants sont corrects nous n'avons eu aucun 
				problème. 
							
							  
							
							Les dirigeants sont 
				épouvantables, imbus de leur personne, de leur titre et le font 
				remarquer.  
							
							
							  
							
							Les barrages des 
				rebelles furent particulièrement pénibles, nous avons choisi de ne 
				pas payer les bakchichs, ne croyez pas  que se soit le plus 
				difficile, si l'on a l'argent facile il faudra payer à chaque 
				barrage les gendarmes, les militaires, les douaniers, qui est 
				qui ? On ne les identifient pas, et puis il y a le garde 
				barrière qui demandera 1500 FCFA pour lever la barrière !!! A 
				chaque barrage, à chaque entrée et sortie de village et des 
				villes, et sur la route. 
							
							  
							
							Nous nous sommes 
				sentis en sécurité, Avec les rebelles nous jouons quand même 
				profil bas ils ne faut pas oublier qu'ils ont des kalachnikov, 
				ils ne doivent pas se sentir humiliés comme le cas où un chef 
				pour garder sa dignité vis à vis de ses hommes a fait semblant 
				de téléphoner au commandant de région.  
							  
							
							
							
							  
							
							
							 
							
							
							
							Album 
				photos de la Côte d'Ivoire 
							 
							
							  
							
							Fiche 
				Côte d'Ivoire 
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